INITIATIVE MONDIALE POUR HUMANITE EN DANGER !
Le 26/02/08 le premier grenier à graines du monde a ouvert ses portes aux SVALBARD, un archipel d’îles norvégiennes situé dans le cercle arctique (voir photos)
Cette arche de Noé verte comme certains la nomment, a pour vocation de conserver des millions d’échantillons de graines envoyés des quatre coins du monde. Par exemple, lors de l’inauguration, les banques de graines de différents pays, environ 80, parmi lesquels le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Bénin, le Canada, le Mexique, la Syrie, l’Inde pour n’en citer que quelques uns, ont transféré pas moins de 300 000 échantillons de graines.
Figuraient en bonne position des variétés de blés, riz, maïs, orge, pois, sorgho, haricots, etc… des fondamentaux de l’alimentation mondiale. Toutes ces semences sont conservées dans des sachets en aluminium scellés. La capacité globale de ce réservoir de graines et de 4,5 millions d’échantillons, c'est-à-dire deux fois plus que le nombre de variétés existantes dans le monde selon le fond mondial pour la diversité des cultures, organisme qui est à l’origine du projet.
Nous connaissons tous l’expression « au cas où... ». Cette formule s’applique dans différentes circonstances : nombreux sont ceux qui s’efforcent de mettre régulièrement un peu d’argent de côté, pourquoi? « au cas où... ». Que sous entend le « cas où » ici? Ce peut être un coup dur, perte momentanée de travail, la maladie, remplacement d’un véhicule, d’un électroménager, etcMais que se passe t’il si une succession de problèmes intervient ? Il arrivera probablement un moment où il n’y aura plus assez d’argent pour faire face, ce qui peut plonger celui qui est concerné, ainsi que sa famille dans une situation catastrophique.
La décision de créer une banque internationale de graines répond à une angoisse partagée par les scientifiques du monde entier de voir des espèces végétales disparaître à jamais. Quels sont les facteurs qui génèrent une telle crainte ? La déforestation abusive fait craindre le pire. On ne peut pas indéfiniment puiser dans les réserves naturelles sans avoir à en subir les conséquences. Aux dires des spécialistes en la matière, nous avons d’ores et déjà perdu un nombre incalculable d’espèces végétales, le plus triste c’est que parmi elles, certaines avaient probablement une grande valeur médicinale.
Les cultures intensives exposent les graines à d’éventuelles maladies qui peuvent, si elles ne sont pas endiguées rapidement, faire disparaître elles aussi certaines variétés de plantes. Le climat qui évolue engendre lui aussi son lot de problèmes : la raréfaction de l’eau dans certaines régions du globe, a rendu toute culture impossible, et « cerise sur le gâteau » la menace d’un conflit nucléaire, si elle devait se concrétiser, ramènerait au placard toutes les initiatives, bonnes ou mauvaises, mises en place par l’homme pour préserver la nature.
La situation actuelle fait penser au combat d’Hercule, héros romain, contre l’hydre, serpent monstrueux à sept têtes. Le combat semblait inégal, car chaque fois qu’Hercule coupait le tête de l’hydre, celle-ci repoussait aussitôt. La lutte n’eut une issue favorable pour le héros romain que lorsqu’il parvint à couper les sept têtes d’un coup : s’en était fini du monstre légendaire.
Aujourd’hui, vous l’avez compris, l’hydre s’apparente aux problèmes qui se succèdent et qui menacent la végétation mondiale. Trouver une parade aux maladies des végétaux sans faire reculer la pollution, c’est une cause perdue d’avance. Stopper l’avancée des déserts sans palier au manque d’eau n’aurait aucun sens. Comme le dit le vieux proverbe, la meilleure défense, c’est l’attaque, mais l’attaque pour qu’elle soit efficace, fait appel à la stratégie. C’est ce qui a sauvé Hercule, c’est ce qui peut sauver la planète.
Il faut souhaiter n’avoir jamais besoin de puiser dans le grenier à graines du SVALBARD, ni dans aucun autre réparti dans le monde. Espérons que les générations futures pourront encore s’émerveiller devant les beautés naturelles et se nourrir de certaines d’entres elles.
Pour la petite histoire, Hercule est identifié à l’Héraclès Grec, divinité tutélaire de l’agriculture. Tutélaire signifie protéger, autrement dit la responsabilité incombe à l’homme, c'est-à-dire à chacun d’entre nous de protéger la nature, c’est bien cela la meilleure défense
Serge T.
Bonsoir, ses un immense grand plaisir que je passe voir ton blog, qui et toujour aussi super bonne continuation,@+ roberthttp://robert87300.centerblog.net